L’ouverture de la nouvelle saison culturelle 2024/2025 de La Passerelle débutera le vendredi 4 octobre. Spectacles, concerts, magie, théâtre ou encore marionnettes, cette programmation riche en découvertes, partage et émotions saura captiver tous les publics, petits et grands, amateurs comme passionnés.
Une saison « Hors les murs » ?
Nouveauté cette année, la programmation s’étendra dans différents secteurs de la Ville : bibliothèque, Maisons pour Tous, résidence autonomie Ambroise-Croizat…
Teaser
Programme détaillé
Vendredi 4 octobre
- Ouverture de saison : À partir de 19 h
Hall d’entrée du Centre culturel La Passerelle
Ouverture officielle de la saison culturelle par Carole Canette, Maire et Bernard Martin, Adjoint à la Culture, projection du teaser de présentation de saison et pot de réception offert.
Gratuit et ouvert à tous – Avec la complicité de La Brigade des 7 Nez
- À partir de 20 h : La P’tite Boutique – Concert à chanter et à danser
Hall d’entrée du Centre culturel La Passerelle
Quand la chanson française s’encanaille avec le bal folk musette (sans plastique ni paillette !) Fernandel vous invite à danser le tango, Bobby Lapointe entonne un paso, la scottiche rime avec Fréhel et la bourrée avec Jacques Brel. Et pour danser un cercle endiablé, rien de mieux que Brassens et Trenet ! Que vous soyez curieux ou intimidé, amateur ou passionné, laissez-vous tenter et venez chanter et guincher dans notre petite guinguette éphémère et ré-enchantée !
Samedi 5 octobre
- À 20 h 30 : La Valse à 1000 signes par le collectif Rêves Brut – Théâtre chanson
Salle Jean-Cocteau
La Valse à Mille Signes c’est l’histoire d’une femme CODA (Child Of Deaf Adult), dont la langue maternelle est la langue des signes. Plus précisément un mélange de langue des signes polonaise, algérienne et française. Et oui, la langue des signes n’est pas internationale. Enfant de parents Sourds ou CODA, elle va découvrir la chanson française, à la frontière du pays des Sourds et du pays des Entendants. Découvrant Jacques Brel au détour d’une photo, elle part à la découverte des classiques de la chanson française.. Peu à peu, les spectateurs pénètrent dans son intimité émotionnelle qui oscille entre deux cultures, au contact des plus grands interprètes français. Elle va finalement les décortiquer un à un, chirurgicalement et passionnément et s’emparer de ces voix dans sa propre langue et donner son premier chansigne, dans la cuisine familiale.
Mardi 8 octobre
- À 14 h 30 et à 20 h 30 : La face cachée de Cumbre Vieja – Conférence, projection, débat
Auditorium Boris-Vian – Film de Patrick Marcel
Le 19 septembre 2021, le magma jaillit pour la première fois depuis 50 ans sur l’île de La Palma, aux Canaries, d’une fissure éruptive qui s’ouvre sur le flanc est du massif de Cumbre Vieja. Dès les premières heures de l’éruption, plusieurs routes sont coupées et des maisons sont détruites. Le 30 septembre, les coulées atteignent l’océan et un delta de lave agrandit l’île de plusieurs dizaines d’hectares. Le bilan matériel devient vite très lourd, avec plus de 2000 bâtiments détruits. La population assiste impuissante à la destruction d’une partie de la ville d’El Paso.
Mercredi 9 octobre
- À 20 h 30 : Keziah Jones – Concert soul, funk et blufunk
Salle Jean-Cocteau
Keziah Jones est né et a grandi à Lagos, au Nigeria. Il quitte le pays à l’âge de huit ans pour faire ses études en Angleterre à Millfield, une école publique du nord de Londres. À l’âge de 13 ans, il découvre le piano de la vieille école et apprend seul à jouer et à écrire des chansons. Trois ans plus tard, il prend la guitare et commence à jouer dans les rues de Londres, les clubs, les métros, tout en évitant constamment la police. Se déplaçant entre Londres et Paris et toujours accompagné de sa guitare, Jones a acquis une réputation de musicien unique et d’interprète charismatique au style « hard funk » unique. En 1992, il sort son premier album Blufunk Is A fact, comprenant le premier single et désormais classique, « Rhythm Is Love », qui est devenu un succès mondial. Keziah a maintenant sorti six albums studio qui ont engendré d’autres succès, dont « Where Is Life », « A Million Miles From Home », « Beautiful Emilie », « Femiliarise », « Kpafuca » et « 1973 ». Véritable artiste live, Keziah donne constamment des spectacles et des festivals à travers le monde. Il travaille actuellement sur son premier album live, qu’il a enregistré en mai dans sa ville natale de Lagos, avec son groupe de longue date composé de McNasty, le regretté Joey Grant et la nouvelle édition, Alex « Beanz » Miller.
Samedi 19 octobre
- À 15 h : Hands Up ! – Marionnettes
Auditorium Boris-Vian
Lejo crée une forme unique et originale de théâtre. Ses marionnettes simples et reconnaissables au premier coup d’œil ne sont en effet composées que de mains nues et de deux yeux en bois. Et cela fonctionne à merveille. Doté d’un humour tantôt corrosif, tantôt tendre et naïf mais toujours universel, l’artiste nous présente une galerie étonnante de personnages : entre autres des danseurs à claquettes, une vache avec un trouble alimentaire, un chœur d’enfants et un coq fou. Les tout-petits sont happés par la loufoquerie de ces marionnettes si humaines et les grands rient simplement parce qu’elles sont irrésistibles.
Vendredi 8 novembre
- À 20 h 30 : Harmattan Brothers – Concert world folk jazz
Salle Jean-Cocteau
L’harmattan, vent de sable chaud et fertile, part de l’Ouest africain, survole les océans et nourrit l’Amazonie. Tel cet alizé continental, les Harmattan Brothers traversent les frontières, voguent entre les styles et inventent une musique libre qui puise sa créativité dans les traditions qui les inspirent : le jazz, la musique mandingue et la folk. Aux confluences de leurs sensibilités musicales sont nées des compositions riches et élégantes qui laissent toute la place à de fougueuses improvisations. Les riffs de guitare chaloupés, les notes aériennes de la trompette et les mélodies célestes de la kora nous font voyager dans des paysages sonores envoûtants. On se prend alors à contempler un vieil étang, à s’émerveiller devant le lever du soleil ou à cavaler dans un pré au milieu des vaches. Drissa Kini : kora, voix, percussion.
Vendredi 15 novembre
- Festival des bouts du Monde – Films documentaires, projections, débats
Salle Jean-Cocteau
À 20 h 30 : Marais d’Irak, soif d’avenir – Film d’Aurélien Prudor
Massivement drainée dans les années 1990, cette zone humide avait perdu près de 90% de sa superficie originelle. Depuis 2003, alors que les Arabes des marais remettent en eau leur territoire, un incroyable retour de la vie s’opère. Aujourd’hui, les marais d’Irak sont classés par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité. Ce territoire n’en reste pas moins en sursis. L’alimentation en eau du Tigre et de l’Euphrate, perturbée par la construction de barrages, constitue l’un des nombreux défis pour assurer l’avenir des marais et celui de ses habitants. Un voyage immersif dans une ambiance où nature et culture sont étroitement connectées depuis plus de 5 000 ans.
À 21 h : Gardiens de la forêt, le temps des solutions – Film de Marc Dozier
Infatigable défenseur des forêts primaires, le chef coutumier papou Mundiya Kepanga avait plaidé leur cause en 2017 dans le documentaire Frères des arbres. Avec la même équipe de tournage, il sillonne cette fois son pays pour y explorer les modes de gestion durable de l’espace forestier. La Papouasie-Nouvelle-Guinée a stoppé nombre de concessions d’exploitation de ses ressources naturelles. Cet État insulaire d’Océanie procède à un inventaire national de sa biodiversité et développe d’ambitieux programmes d’agroforesterie.
Samedi 16 novembre
- Festival des bouts du Monde – Films documentaires, projections, débats
Salle Jean-Cocteau
À 14 h 30 : Les vacances de l’oncle Roger – Film de Roger Sainthuile et Claude Humbert
Pour les 30 ans d’Aventure du Bout du Monde Orléans-Loiret, ce court film nous propose un retour en arrière, ou comment l’on envisageait ses vacances à l’époque du super 8.
À 14 h 40 : Au cœur de la Palestine – Film de Marie-Paule Rescan
Il est des terres qui laissent des souvenirs inoubliables dans le cœur des voyageurs. Des lieux si chargés d’histoire et à la symbolique si forte qu’ils ne peuvent laisser indifférents. Prendre part à un voyage entre Israël et la Palestine c’est plonger au cœur d’un monde qui révèle mille et un trésors. Sillonner la Cisjordanie et donner la part belle aux rencontres avec les habitants et les associations locales…
À 17 h : On va marcher sur le lac – Film d’Aliénor Scrizzi et Renaud Fulconis
Le film retrace une aventure en autonomie, sur la glace du lac Khövsgöl, en Mongolie. Un aller et retour sur ce lac magnifique en tractant nos pulkas, contenant l’ensemble de notre matériel et de notre nourriture.
À 17 h 30 : Sur les voix des Amériques – Film de Julien Defourny
Passionné de nature et du monde, c’est en 2015 que Julien embarque en direction de l’Amérique du Sud pour une aventure qui va bouleverser sa vie. Préoccupé par les enjeux environnementaux, il commence par filmer les conséquences du changement climatique à travers son voyage. Au fil des kilomètres, les rencontres remettent en question ses croyances sur le monde.
À 20 h 30 : 2 bras 2 jambes – Spectacle écrit et interprété par Françoise Dasque
Deux bras deux jambes, quatre raisons d’aller au bout du monde : à la suite d’un périple pédestre de vingt mois, en direction de la Chine, et finalement du Japon, j’ai, en parallèle, créé un spectacle inspiré par ce voyage et écrit un livre. J’y partage avec le public et les lecteurs les aventures cocasses, effrayantes ou émouvantes, vécues lors de cette fabuleuse expérience.
Vendredi 22 novembre
- À 20 h 30 : Donovan – Magie
Salle Jean-Cocteau
Quand il quitte la rue pour la scène, Donovan, magicien de 22 ans, offre un spectacle de magie bien particulier dans lequel les spectateurs passent par toutes les émotions : joie, rire, surprise, tristesse… C’est un véritable show dans lequel il va vous faire voyager dans son univers, un mélange de magie, de concert, de stand-up. Vous sortirez de son spectacle à la fois abasourdi et motivé à réaliser vos rêves les plus fous. Donovan c’est 700k abonnés sur Youtube, 300k sur Instagram et plus d’1,5 million sur TikTok, un festival d’Avignon complet en 2022 et sa première résidence parisienne sold out.
Vendredi 29 novembre
- À 20 h 30 : SIX° par la compagnie Flip Fabrique – Nouveau cirque
Salle Jean-Cocteau
Cinq individus qui ne se connaissent pas reçoivent une mystérieuse invitation qui les conduit, un soir d’orage, dans une vieille bâtisse abandonnée au cœur de la forêt. Ces visiteurs découvriront alors que cette maison possède une âme et une personnalité bien à elle. Lorsqu’elle vous lance une invitation, dès que vous franchissez le seuil de sa porte, vous avez cette étrange impression qu’elle vous connaît parfaitement. Avec elle et sa fameuse boîte de contrôle, le chemin sera peut-être rocambolesque, mais il sera toujours aussi festif, coloré et synonyme de prouesses acrobatiques époustouflantes ! Joignez-vous au maître farceur Jamie Adkins et à ses amis pour cette épatante comédie acrobatique de FLIP Fabrique où le banal devient extraordinaire et l’ingéniosité est toujours au rendez-vous ! Sur cette planète, nous sommes à six degrés de séparation de tous nous connaître. Et puisqu’ils ne sont que cinq sur scène, on y pense, et si la sixième personne, la connexion manquante, c’était vous ?
Samedi 30 novembre
- À 15 h : Notre Dame de Paris – Marionnettes
Auditorium Boris-Vian
Roland et Solange sont dans leur atelier et ont l’idée de créer un livre d’images à partir du roman de Victor Hugo «Notre-Dame de Paris». Mais par où commencer ? Comment raconter cette histoire riche qui nous plonge dans un médiéval fantasmé ? Quelles images retenir ? A partir d’éléments et accessoires, masques et marionnettes qui se trouvent dans leur atelier, ils vont construire des scènes qu’ils vont jouer. Ainsi, ils vont incarner toute une galerie de personnages dont la cathédrale sera témoin et dérouler sous nos yeux cette grande fresque foisonnante.
Jeudi 5 décembre
- À 20 h 30 : Climax par la compagnie Zygomatic – Théatre burlesque
Auditorium Boris-Vian
Après le succès de son dernier spectacle Manger, la Compagnie Zygomatic revient sur scène pour tirer la sonnette d’alarme et (r)éveiller notre prise de conscience écologique. La troupe s’attaque à la question de l’urgence climatique, à l’effondrement de la biodiversité et plus largement à la survie de la planète sur laquelle nous vivons tous. Interprété́ avec un humour scientifiquement absurde, le spectacle aborde les sujets brûlants en défiant les lois de la gravité. Dérèglements scéniques, chorégraphies du second degré́, acrobaties et chansons, le rire est utilisé́ comme une arme de réflexion massive.
Samedi 14 décembre
- À 15 h : Mr Robinson et samedi soir par la compagnie Soul Béton – Conte musical hip-hop
Salle Jean-Cocteau
Robinson est un représentant commercial pris dans la course folle du quotidien qui semble ne jamais vouloir s’arrêter. Tous les jours, il vend des boîtes, des petites et des grandes boîtes. Un jour, il tombe en panne d’essence. Dans une ville qui paraît abandonnée, il fait la connaissance d’un personnage singulier, Samedi Soir, qui vit en marge de la société et qui ne connaît rien du vaste monde extérieur. Alors que Robinson cherche à gagner du temps, Samedi Soir lui n’a pas peur d’en perdre. Dans ce conte musical joyeux librement inspiré de Robinson Crusoé, Soul Béton choisit la voie de la dérision, de l’absurde et du burlesque pour évoquer le rapport aux autres et au temps. Pour accompagner cette rencontre aussi tendre qu’insolite, le duo imagine une collection de hits groovy et dansants, à la croisée du funk, du hip-hop et de l’électro.
Vendredi 20 décembre
- À 20 h 30 : Boys don’t cry par la compagnie Hervé Koubi – Danse
Salle Jean-Cocteau
Construit d’après un texte de Chantal Thomas, autour d’une partie de foot improbable, ter-rain de jeu et de danse, Boys don’t cry sert de prétexte à une réflexion à la fois nostalgique, drôle et tendre sur le fait de danser quand on est un garçon, qui plus est quand on vient d’Afrique du Nord et du monde arabe. Tordre le cou à une certaine théorie du genre où les filles feraient de la couture et les garçons du foot. Une danse pour soi, une ode à la famille, une déclaration du cœur, une compréhension d’amour. Avec ses sept danseurs à l’énergie contagieuse, aux sons du disco de Diana Ross, Hervé Koubi porte un regard tendre et nostalgique sur une enfance empreinte d’une société où la voie prédestinée n’est pas toujours celle désirée. Entre hip-hop, danse de rue et danse contemporaine, les danseurs révèlent toute leur virtuosité. Sur le plateau, ils courent, sautent, virevoltent, nous emportant dans leur énergie débridée et effrénée.
Jeudi 9 janvier
- À 20 h 30 : La Meute d’après Boule de Suif par la compagnie Les Moutons Noirs – Théâtre
Auditorium Boris-Vian
Une salle de classe, un professeur, des élèves, le public, une situation de harcèlement scolaire connue de tous et pourtant. Tout bascule quand à travers l’étude de texte ce professeur tisse des liens entre l’œuvre et l’actualité, entre les personnages de la nouvelle et des situations bien réelles. Tout prend forme, tout fait sens, et en même temps que se décryptent les mécanismes de l’esprit de meute, se dessinent les contours d’une résilience collective. Deux drames, une même issue qui dépendra de nous ! Comment s’attaquer au problème du harcèlement scolaire, moral, sexuel, de la domination, de l’exclusion, de la violence collective ? Comment impacter les consciences ? Un comédien seul en scène mêlant humour, jonglerie théâtrale et dessin en direct raconte l’histoire d’Elisabeth Rousset, inspirée d’un fait divers, l’illustration parfaite du bouc émissaire.
Samedi 11 janvier
- À 15 h : Prélude en bleu majeur par la compagnie Choc Trio – Clown
Salle Jean-Cocteau
Le spectacle projette Monsieur Maurice dans le monde vertigineux de la peinture abstraite de Vassily Kandinsky. Surpris dans sa routine quotidienne, le personnage bascule dans un univers visuel extraordinaire, peuplé de formes, de couleurs et d’apparitions virtuelles sorties tout droit des tableaux du peintre. Elles l’entrainent au cœur de l’imaginaire et de la création… et invitent à une découverte surprenante et ludique de l’art abstrait. Une lecture originale de l’œuvre de Kandinsky dans un langage scénique propre au théâtre gestuel, visuel et musical. Entre mime et arts visuels, elle confronte le monde décalé et burlesque de Monsieur Maurice et l’univers graphique du maître des formes et des couleurs.
Vendredi 17 janvier
- À 20 h 30 : Jacques et Chirac par la compagnie du Grand Soir – Théâtre
Salle Jean-Cocteau
JACQUES serre des mains, chérit le fric, flatte le cul des vaches, déconne et adore l’art. CHIRAC bise les dictateurs, pilonne et pille l’Afrique. Il commence sous De Gaulle, poursuit sous Pom Pom Pidou et avoue ses crimes. C’est un roi nu. Trois comédiens font virevolter plus de 20 personnages : Dassault, Bernadette, Pasqua, Marie-France Garaud, Sarkozy et tout le gang de Jacques Chirac. Menteur, charmeur, gargantuesque, c’est un personnage de théâtre. On va s’étonner et rire parce que c’est du théâtre et que le burlesque n’enlève rien au tragique.
Mardi 21 janvier
- À 14 h 30 et à 20 h 30 : Retour à Chinguetti (Mauritanie) – Conférence, projection, débat
Auditorium Boris-Vian – Film de Gérard Guerrier
À l’aube de 2018, la Mauritanie s’est rouverte au public. Après dix années de classement en zone rouge par le Ministère des Affaires Etrangères pour cause de danger terroriste, l’émoi, pour la population comme pour les voyageurs, est palpable. Gérard Guerrier, ancien directeur d’Allibert Trekking, auteur et réalisateur à ses heures, a posé le pied avec les premiers touristes français sur le frémissant tarmac mauritanien, caméra au poing. Avec Retour à Chinguetti, il capte les hommes au puits. Il capte les femmes au thé. Il capte les enfants qui partent à l’école. Il capte les quartiers autant que les dunes. Avec affection. Heureux de ce retour mauritanien, pays des hommes bleus.
Vendredi 24 janvier
- À 20 h 30 : L’Appel du Clairon éternel – Concert
Salle Jean-Cocteau
Dans une esthétique réglementaire de batterie-fanfare, le Sensationnel MajoR Ut exécute des performances facétieuses dans un paysage exigeant de musiques savantes. Les harmonies municipales, les arts du cirque, le cinéma muet, les fêtes populaires, le dressage équestre sont autant d’univers singuliers que le trio traverse librement, détournant avec panache les codes autant que les usages, toujours avec finesse, mais dans un irrésistible esprit d’autodérision. Avec une remarquable virtuosité, le trio s’emploie à réconcilier les musiques de jazz et le patrimoine classique, en proposant des associations aussi habiles qu’inattendues : Schubert cohabite gracieusement avec Ennio Morricone, Rameau fraternise joyeusement avec Louis Armstrong, Tchaïkovski sympathise malicieusement avec Franck Sinatra, Duke Elling-ton s’harmonise naturellement avec Nino Rota…
Vendredi 7 février
- À 20 h 30 : Encombrant(s) par la compagnie Soliloque – Théâtre visuel
Salle Jean-Cocteau
Un (trop) gros carton (trop) enrubanné. Un mobilier pliant modulable très pratique. Un engin qui nous rappelle que nous sommes connectés, qu’il y a autre chose à faire, qu’il y a autre chose tout court et qu’il faut y penser. Emportés dans le cycle nébuleux de leur quotidien, un homme, une femme tentent de se découvrir, de se rencontrer, peut-être de s’aimer ? Mais la communication passe mal. Les ampoules grillent, la machine s’emballe, les appareils électromé-nagers s’excitent : on ne s’entend plus. On ne s’entend plus du tout. On finit même par se détester franchement. Encombrant(s), c’est une ode à ce qui ne sert à rien, un éloge de la fragilité, un bal-let de banalités.
Mardi 25 février
- À 14 h 30 et à 20 h 30 : Polynésie, d’îles en îles – Conférence, projection, débat
Auditorium Boris-Vian – Film d’Éric Bacos
« Polynésie », un mot qui résonne comme une douce invitation au voyage. Depuis leur découverte par les premiers explorateurs, ces petites îles logées au cœur du Pacifique fascinent les visiteurs par leur indiscutable beauté, qui éveille le mythe du paradis terrestre. Mais derrière les clichés se cachent un monde complexe, un peuple riche d’histoires, de cultures, et de saveurs multiples qui dépassent l’image figée des cartes postales. De Tahiti aux Tuamotu, nous embarquons pour un périple au bout du globe, où l’on s’attend déjà à faire de passionnantes rencontres.
Vendredi 28 février
- À 20 h 30 : IJSBERG par la compagnie Discrète – Théâtre gestuel
Salle Jean-Cocteau
La Terre est fatiguée. Elle a décidé de prendre un peu de repos. De son sommeil va naître un hiver pas comme les autres. Pour exister, un récit doit être raconté. Le récit d’IJSBERG nous plonge dans un univers à part, drôle et cotonneux ; dans une forêt où un vieil homme hirsute vit paisiblement. Jusqu’au jour où un iceberg s’échoue près de sa cabane. Dès cet instant, le passé et le fu-tur se rencontrent, la neige fait de la musique, les arbres parlent, et les lapins craignent tou-jours les loups qui ont faim. Avec ses corps en mouvement, sa poésie musicale et sa vidéo inspirée des paysages nordiques, IJSBERG est une ode à la nature dans toute sa beauté et sa complexité. IJSBERG questionne notre rapport au vivant et nous propose d’imaginer un nouvel horizon où la Nature est un personnage à part entière.
Vendredi 7 mars
- À 20 h 30 : Anda-Lutz – Concert
Salle Jean-Cocteau
Entouré de musiciens talentueux, Guillaume Lopez nous invite à découvrir l’Eldorado musical d’al-Andalus, véritable ode aux pays de la lumière. Ensemble, ces trois musiciens-compositeurs créent Anda-Lutz : anda, littéralement « va ! » en espagnol, donne la dynamique, le mouvement, et lutz, en occitan, apporte la « lumière ». Par leur musique, ils érigent un pont entre l’Occitanie et le Maghreb, de Toulouse à Agadir, en passant par Grenade l’Andalouse. Anda-Lutz est une invitation à une escapade musicale et poétique sans frontières, entre hier et demain, entre rage et douceur, entre rêve et réalité.
Mardi 11 mars
- À 14 h 30 et à 20 h 30 : Aux sources de la mer d’Aral (du désert aux glaces) -Conférence, projection, débat
Auditorium Boris-Vian – Film de Christophe Reylat
Cédric Gras part de la mer asséchée d’Aral pour remonter les 2000 km du fleuve Amou Daria jusqu’à ses sources. En chemin, il rencontre les cultivateurs de coton ouzbek qui irriguent à outrance, écoute les inquiétudes des pêcheurs, traverse les mythiques cités de la routes de la Soie dont les oasis puisent toujours plus. Après avoir longé l’Afghanistan qui creuse à son tour un canal de dérivation pour mettre en culture ses terres arides, il parvient jusqu’au plus long glacier de montagne du monde dans le massif du Pamir, au Tadjikistan, véritable château d’eau d’une Asie centrale menacée par la soif.
Vendredi 14 et samedi 15 mars
- À 20 h 30 : CIAO CIAO par Martin Zimmerman – Cirque
Salle Jean-Cocteau
Gelsomina a de l’humour, est intelligente et n’aime pas les règles ou plutôt n’accepte que les siennes. Son ami pense savoir comment fonctionne le monde du théâtre, ce qui s’y fait et ce qui ne s’y fait pas. Mais Gelsomina bouscule ces idées reçues. Ensemble, ils découvrent que la scène est bien plus qu’un trou noir avec des rideaux : c’est une boîte magique géniale avec des possibilités infinies pour des acrobates téméraires, des danseurs changeants et des personnages clownesques. Dans ce décor rempli de trappes, de portes et d’autres mystères, les interprètes nous emmènent dans le voyage de Gelsomina entre cauchemar et rêve. C’est quand tout paraît sombre, que le pire s’apprête à arriver et que tout s’éclaircit. Une aventure de cirque à partager en famille ! Glissant de la douceur dans l’univers tragi-comique de Fellini, Martin Zimmerman s’inspire de La Strada pour une pièce célébrant avec humour et tendresse le monde du spectacle.
Jeudi 20 mars
- À 20 h 30 : Elles avant Nous par la compagnie Grenier Neuf – Théâtre
Auditorium Boris-Vian – Dans le cadre de Festiv’Elles
Cette pièce de théâtre, créée à Mayotte en 2023 à partir de nombreux ateliers et collectes de témoignages, se propose de parler de la place de la femme mahoraise dans cette société à identités multiples… Comment les jeunes femmes, à l’aube de choix existentiels, conjuguent leurs appartenances, rêvent de dessiner leur trajectoire, imaginent prendre place dans la société ? Comment ces françaises de la périphérie s’envisagent comme mahoraises, africaines, citoyennes françaises, et comme femmes libres ? Comment leurs rêves et leurs récits éclairent ceux des jeunes de métropole ?
Vendredi 21 mars
- À 20 h 30 : Goliath – Concert chanson française
Salle Jean-Cocteau
Goliath est un trio originaire de la Région Centre. Dans une écriture contemporaine, ils abordent des sujets qu’ils ont à cœur de partager. Guidés par une approche intuitive et une culture musicale variée, les rythmes et les couleurs offrent un écrin où la poésie du groupe vient se nicher. L’instrumentation devient ainsi épurée et une attention particulière est portée aux harmonies vocales. Pour leur première création, le public profite alors de la complicité de ces trois musiciens dans une ambiance intimiste.
Samedi 29 mars
- À 15 h : La Couverture par Théâtre de Céphise – Marionnettes
Auditorium Boris-Vian
Séraphine est une drôle de dame, marginale sans doute, poétique certainement. Elle porte une drôle de couverture composée de petits carrés, chacun correspond à une histoire, à une rencontre, à un bonheur ou un malheur. Séraphine a un secret : elle a créé avec des tissus et de la laine, un enfant, sa chère petite fille. Elle la cache, la couve mais celle-ci aimerait voir le monde. Séraphine s’installe un jour en bas de l’immeuble de Gus, un jeune garçon qui passe plus de temps dehors que chez lui. Gus découvre son secret, l’enfant qu’elle cache. Alors que Séraphine somnole, cette petite fille mal fagotée, s’échappe et suit Gus. Il décide de l’emmener avec lui à l’école. Les élèves de la classe et le maître sont bien embêtés : elle est tellement différente, évidemment elle est en laine et en tissu…
Jeudi 3 avril
- À 20 h 30 : À MORT ! par la compagnie Le Gros Acte – Théâtre
Auditorium Boris-Vian
À MORT est une aventure tout à fait singulière qui mêle comédie, poésie et « macabrerie ». Elle se donne l’apparence d’une conférence où deux interprètes complices et co-auteurs, Manon Chircen et Charly Fournier, sont ici chercheurs en réincarnation. Les voilà qui plongent avec joie et humour dans la recherche de contacts entre les morts et les vivants. À-MORT est une ode sensorielle et émotionnelle célébrant avant tout le jeu et le théâtre : à la vie, à l’amour, à la mort !
Vendredi 4 avril
- À 20 h 30 : Alexis Le Rossignol, le sens de la vie – Humour
Salle Jean-Cocteau
Bienvenue dans l’univers décalé d’un type qui raconte bien les histoires. Et le pire, c’est que tout est vrai… Loin des stand-up survitaminés, Alexis Le Rossignol offre un spectacle à l’image d’un repas entre amis. Entre improvisations bien senties et anecdotes hilarantes, il excelle dans l’art de pointer du doigt les travers de la société. Et comme à la fin d’une soirée où on a bien ri, on en ressort plein d’énergie et avec la ferme intention de se retrouver rapidement. Un peu à part, un peu singulier, un peu naïf aussi, Alexis Le Rossignol a cru des choses improbables, a vécu des histoires à dormir debout et a longtemps cherché sa voie. Alexis, c’est ce copain qui subit la vie mais qui s’en sort toujours. L’air de rien, derrière sa nonchalance et son air désabusé, ses textes sont truffés de petites trouvailles et de références à la vie moderne, à ses excès et ses travers.
Mardi 22 avril
- À 14 h 30 et à 20 h 30 : Cuba – Conférence, projection, débat
Auditorium Boris-Vian – Film de Claude Humbert
Plus grande île de l’arc caribéen, Cuba regorge de richesses. Celle de son environnement, avec une biodiversité exceptionnelle et encore préservée. Celle de ses paysages, allant de la Sierra Maestra à l’est, aux plaines centrales et aux mogotes de Viñales. Celle de ses côtes, tantôt falaises battues par l’océan, tantôt mangroves abritant reptiles et oiseaux marins. Celle de son histoire, marquée par la colonisation espagnole et la disparition des indiens Taïnos, l’esclavage, la mise sous tutelle par les États-Unis, les dictatures, et la révolution (toujours en cours). Celle de son peuple, issu des mélanges hérités de l’histoire. Celle de ses habitants, qui, malgré les difficultés de la vie quotidienne, tiennent à présenter aux visiteurs leur meilleur visage.
Samedi 26 avril
- À 15 h : L’Île au Trésor par la compagnie 9Thermidor – Théâtre d’objet
Auditorium Boris-Vian
Le petit Jim Hawkins, qui mène une vie tranquille à l’auberge de l’Amiral Benbow, se retrouve par une série d’aventures en possession d’une mystérieuse carte au trésor. Aidé par ses amis, le docteur Livesey et le Comte Trelawney, il embarque à bord de l’Hispanola, à la recherche de l’Ile au Trésor. Mais l’équipage se révèle être en réalité une bande de pirates menée par John Silver. Jim et ses amis réussiront-ils à échapper aux pirates, à trouver le trésor et à rentrer sains et saufs en Angleterre ? Une adaptation du chef-d’œuvre de Stevenson pour théâtre d’objets.
Samedi 26 avril
- À 20 h 30 : Chœur Mikrokosmos, le jour m’étonne – Concert
Salle Jean-Cocteau
Le projet artistique du Chœur Mikrokosmos demeure inchangé depuis 30 ans : défendre le répertoire a capella d’aujourd’hui avec la complicité de compositeurs venus du monde entier. Le jour m’étonne poursuit sa fusion des arts de la scène avec un travail très organique sur l’architecture et l’acoustique des lieux investis. Le chœur, toujours en mouvement, dessine une théâtralité inédite dans l’art choral. Le répertoire demeure toujours surprenant avec des commandes passées à des compositeurs venus de Norvège (Marius Løken) des États-Unis (Eric Banks), de Finlande (Tellu Turka), d’Espagne (Manuel Ruiz del Corral) et de France (René Bosc).
Samedi 17 mai
- À 20 h 30 : Orchestre inattendu par la direction de Clément Joubert – Concert
Salle Jean-Cocteau
Un orchestre symphonique sans percussions c’est comme une fanfare sans trompettes ! Venez découvrir le temps d’un week-end, le monde vaste et fantastique des percussions. Percuz’art, c’est la rencontre entre des professeurs de percussion du Loiret et l’orchestre symphonique “L’inattendu” (direction Clément Joubert). Vous n’imaginez pas tout ce qu’ils ont pu inventer… Au menu : concerts, ateliers de découvertes des percussions, conférences, expositions, rencontres d’artistes… Pour toute la famille.
Jeudi 22 mai
- À 20 h 30 : PUNK.E.S ou comment nous ne sommes pas devenues célèbres – Spectacle musical
Salle Jean-Cocteau
PUNK.E.S ou comment nous ne sommes pas devenues célèbres est librement inspiré de l’histoire vraie des Slits, le premier groupe de punk féminin londonien. Les Slits se sont formées en 1976 et se sont séparées en 1979. Elles étaient quatre : Viv Albertine, Ari Up, Palmolive et Tessa Pollit. Elles avaient entre quatorze et vingt ans. Elles ont réussi l’exploit d’être le premier groupe au monde à obtenir le contrôle total de leur image auprès de leur maison de disque.
Hors les murs
Dimanche 24 novembre
- À 15 h : Nobel et Bertha par la compagnie Krizo Théâtre – Spectacle
Résidence Ambroise-Croizat
Duo burlesque pour un spectacle féminin et pacifiste, drôle et instructif, qui raconte l’histoire vraie de la première femme Prix Nobel de la Paix, l’improbable rencontre entre Alfred Nobel et Bertha Von Suttner, qui va presque changer le monde. La rencontre explosive de l’inventeur de la dynamite et d’une pionnière du pacifisme, c’est une amitié forte au service de la paix.
Inscription obligatoire par mail à action.sociale@ville-fleurylesaubrais.fr ou au 02 38 71 93 42 (dans la limite des places disponibles)
Spectacle gratuit et ouvert à tous
Vendredi 6 décembre
- À 19 h : Jogg Jogg par la compagnie Les Poupées Russes – Danse
Maison pour Tous Jean-Gabin
Dans leurs pulls et joggings de couleurs différentes, sorte d’uniforme de la jeune danse contemporaine, les danseurs et danseuses de Jogg Jogg créent des chorégraphies à partir de consignes et techniques de composition différentes en interaction avec le public… De quoi passer un moment rempli d’humour, surprenant, didactique et participatif.
Spectacle gratuit et ouvert à tous
Vendredi 13 décembre
- À 19 h : D’ici Oud Ailleurs par la compagnie Ouvem’Azulis – Musique
Maison pour Tous Jacques-Tati
François Rascal conçoit sa musique comme une invitation au voyage. Il s’inspire parfois de la musique traditionnelle arabe mais s’attache surtout à inventer un univers personnel aux humeurs vagabondes. Ses compositions se mêlent ainsi à des standards du free jazz, aux reprises du oudiste libanais Rabih Abou Khalil ou à Jean-Sébastien Bach. Des harmonies écrites et improvisées pour une musique subtile, sensuelle et inventive.
Spectacle gratuit et ouvert à tous
Mercredi 19 février
- À 9 h 30 (pour les 6 mois à 2 ans) et à 10 h 45 (pour les 2 à 5 ans) : Concert pour mon tout petit (Mikrokosmos) – Musique
Espace associatif
Découvrez les berceuses et musiques du monde telles que vous ne les avez jamais entendues ! Cette aventure musicale, spécialement conçue pour les enfants de 0 à 5 ans, leur permettra de découvrir un univers sonore riche et ouvert sur le monde. Un voyage à 4 voix qui traverse les continents et vous émerveillera par la diversité de des langues et des couleurs.
Spectacle gratuit et ouvert à tous
Samedi 22 mars
- À 9 h 30 et 10 h 45 : À nous deux par la compagnie Point Virgule – Danse
Bibliothèque Les Jacobins
Duo burlesque pour un spectacle féminin et pacifiste, drôle et instructif, qui raconte l’histoire vraie de la première femme Prix Nobel de la Paix, l’improbable rencontre entre Alfred Nobel et Bertha Von Suttner, qui va presque changer le monde. La rencontre explosive de l’inventeur de la dynamite et d’une pionnière du pacifisme, c’est une amitié forte au service de la paix.
Spectacle gratuit et ouvert à tous
La billetterie de La Passerelle sera disponible à partir du mardi 10 septembre, à 13 h 30
Réservez et payez vos places en ligne en cliquant ICI
Retrouvez toutes les informations sur les tarifs, restrictions, accueils des personnes en situation de handicap…sur la page de La Passerelle